La Tour de Crest,
900 ans d’histoire

Lieu de pouvoir féodal et Prison d’état

La Tour de Crest,
900 ans d’histoire

Lieu de pouvoir féodal et Prison d’état

Les deux vies de la Tour

Lieu de pouvoir féodal

La construction de la Tour de Crest débute au XIIe siècle. Elle constitue l’élément majeur d’un imposant château que se disputeront les comtes de Valentinois et les évêques-comtes de Die. En 1217, il est assiégé sans succès par Simon de Montfort, le chef de la croisade contre les Albigeois. Au XIVe siècle, les comtes de Valentinois agrandissent la Tour. Avec ses quinze salles sur cinq niveaux, elle illustre parfaitement le système architectural de défense au Moyen Âge.

Ses dimensions, 32 mètres de long, 20 mètres de large et 52 mètres de haut, en font le plus haut donjon de France parvenu jusqu’à nous. Herses, bretèches et meurtrières révèlent toutes les techniques utilisées contre l’assaillant !

Lors de la guerre de Cent Ans, en 1419, le comté de Valentinois et le château de Crest deviennent propriété des rois de France. Sous le règne de Louis XIII, Richelieu lutte contre les Grands du royaume qui s’opposent au roi. Dans ce but, il fait détruire la plupart des forteresses qui ne défendent pas les frontières. En cas de rébellion, il prive ainsi les rebelles de points d’appui stratégiques. Si le château de Crest est bien démantelé en 1633, la Tour est conservée pour servir de prison

  • XIIe siècle

     

    Début de la construction

  • XIVe siècle

    Agrandissement de la Tour

     

    XIVe siècle

  • 1419

     

    Propriété des rois de France.

  • 1633

    La Tour devient une prison

     

    1633

  • 1851

     

    Les derniers prisonniers

Prison d’état

La Tour de Crest est alors une prison dont on ne s’échappe pas. Des hommes de bonne famille y sont enfermés sans jugement, sur simple lettre de cachet signée du roi. Après la révocation de l’édit de Nantes en 1685, on y détient aussi de nombreux protestants qui tentent de fuir le royaume.
Des prisonniers de guerre, de droit commun et des détenus politiques y sont aussi incarcérés suivant les époques. Symbole du pouvoir et de l’arbitraire royal, la Tour est surnommée la « Bastille du Sud ». La Tour reste une prison après la Révolution française. En 1851, les opposants républicains au coup d’État de Napoléon III sont les derniers prisonniers à y être enfermés.

Les deux vies de la Tour

Lieu de pouvoir féodal

La construction de la Tour de Crest débute au XIIe siècle. Elle constitue l’élément majeur d’un imposant château que se disputeront les comtes de Valentinois et les évêques-comtes de Die. En 1217, il est assiégé sans succès par Simon de Montfort, le chef de la croisade contre les Albigeois. Au XIVe siècle, les comtes de Valentinois agrandissent la Tour. Avec ses quinze salles sur cinq niveaux, elle illustre parfaitement le système architectural de défense au Moyen Âge.

Ses dimensions, 32 mètres de long, 20 mètres de large et 52 mètres de haut, en font le plus haut donjon de France parvenu jusqu’à nous. Herses, bretèches et meurtrières révèlent toutes les techniques utilisées contre l’assaillant !

Lors de la guerre de Cent Ans, en 1419, le comté de Valentinois et le château de Crest deviennent propriété des rois de France. Sous le règne de Louis XIII, Richelieu lutte contre les Grands du royaume qui s’opposent au roi. Dans ce but, il fait détruire la plupart des forteresses qui ne défendent pas les frontières. En cas de rébellion, il prive ainsi les rebelles de points d’appui stratégiques. Si le château de Crest est bien démantelé en 1633, la Tour est conservée pour servir de prison

  • XIIe siècle

     

    Début de la construction

  • XIVe siècle

    Agrandissement de la Tour

     

    XIVe siècle

  • 1419

     

    Propriété des rois de France.

  • 1633

    La Tour devient une prison

     

    1633

  • 1851

     

    Les derniers prisonniers

Prison d’état

La Tour de Crest est alors une prison dont on ne s’échappe pas. Des hommes de bonne famille y sont enfermés sans jugement, sur simple lettre de cachet signée du roi. Après la révocation de l’édit de Nantes en 1685, on y détient aussi de nombreux protestants qui tentent de fuir le royaume.
Des prisonniers de guerre, de droit commun et des détenus politiques y sont aussi incarcérés suivant les époques. Symbole du pouvoir et de l’arbitraire royal, la Tour est surnommée la « Bastille du Sud ». La Tour reste une prison après la Révolution française. En 1851, les opposants républicains au coup d’État de Napoléon III sont les derniers prisonniers à y être enfermés.

Une tentative d’évasion spectaculaire

1759. Une évasion tragique à la Tour de Crest !

À 70 ans, Philippe Rivoire est enfermé à Crest depuis douze ans.

Il tente de s’évader avec deux autres prisonniers. Ensemble, ils tressent une corde avec des draps et descellent les barreaux d’une fenêtre de la façade est ; mais la corde est trop courte et Rivoire se tue en tombant de plus de dix mètres.

Les deux hommes qui le suivaient se retrouvent suspendus dans le vide et doivent appeler à l’aide. Ils sont secourus par les gardiens avant d’être ramenés en prison.